Verne, Jules:
Voyages et aventures du capitaine Hatteras.
1. Les
Anglais au pôle Nord (1864)
2. Le désert
de glace
(1865)
[ov.PJM]
[ de] undersøkte retningen og styrken på strømmen. Doktoren ville
ville vite om strømmen hadde jevn styrke i Baffin Bukta. Uten tvil svarte
[han] […] Det støtter dem som leter etter Nordvestpassasjen. […] Denne
strømmen går med omtrent [en knop] [ …] en motgående strøm i Beringstredet som
går fra syd mot nord må være kilden. […] Davis stredet er fullt av drivved av
lerk, osp og andre mer tropiske treslag […] dette kan bare ha kommet inn
gjennom Beringstredet
Le lendemain, au point du jour, la vigie signala un navire: c'était_le Valkyrien_, corvette danoise qui courait à contre-bord du_Forward_ et se dirigeait vers le banc de Terre-Neuve. Le courant dudétroit se faisait sentir, et Shandon dut forcer de voile pour leremonter.En ce moment, le commandant, le docteur, James Wall et Johnson setrouvaient réunis sur la dunette, examinant la direction et la forcede ce courant. Le docteur demanda s'il était avéré que ce courantexistât uniformément dans la mer de Baffin.«Sans doute, répondit Shandon, et les bâtiments à voile ont beaucoup
de peine à le refouler.--D'autant plus, ajouta James Wall, qu'on le rencontre aussi bien surla côte orientale de l'Amérique que sur la côte occidentale duGroënland.--Eh bien! fit le docteur, voilà qui donne singulièrement raison auxchercheurs du passage du Nord-Ouest! Ce courant marche avec une
vitesse de cinq milles à l'heure environ, et il est difficile de
supposer qu'il prenne naissance au fond d'un golfe.--Ceci est d'autant mieux raisonné, docteur, reprit Shandon, que, sice courant va du nord au sud, on trouve dans le détroit de Behring uncourant contraire qui coule du sud au nord, et doit être l'origine decelui-ci.--D'après cela, messieurs, dit le docteur, il faut admettre quel'Amérique est complètement détachée des terres polaires, et que leseaux du Pacifique se rendent, en contournant ses côtes, jusque dansl'Atlantique. D'ailleurs, la plus grande élévation des eaux du premierdonne encore raison à leur écoulement vers les mers d'Europe.--Mais, reprit Shandon, il doit y avoir des faits à l'appui de cettethéorie; et s'il y en a, ajouta-t-il avec une certaine ironie, notresavant universel doit les connaître.--Ma foi, répliqua ce dernier avec une aimable satisfaction, si celapeut vous intéresser, je vous dirai que des baleines, blessées dans ledétroit de Davis, ont été prises quelque temps après dans le voisinagede la Tartarie, portant encore à leur flanc le harpon européen.--Et à moins qu'elles n'aient doublé le cap Horn ou le cap deBonne-Espérance, répondit Shandon, il faut nécessairement qu'ellesaient contourné les côtes septentrionales de l'Amérique. Voilà qui estindiscutable, docteur.--Si cependant vous n'étiez pas convaincu, mon brave Shandon, fit ledocteur en souriant, je pourrais produire encore d'autres faits, telsque ces bois flottés dont le détroit de Davis est rempli, mélèzes,trembles et autres essences tropicales. Or, nous savons que le
gulf-stream empêcherait ces bois d'entrer dans le détroit; si donc ilsen sortent, ils n'ont pu y pénétrer que par le détroit de Behring.--Je suis convaincu, docteur, et j'avoue qu'il serait difficile avecvous de demeurer incrédule. [ov.PJM] kap. 23
”Vi er forbi pakkisen” utbrøt Johnsen, og løp til baugen på skuta.
”Takk gud!” svarte kapteinen.
I praksis var skuta inne i et basseng med is på alle sider
[…] hun kunne ikke bevege seg. Men selv om hun lå
helt urørlig så beveget hele isflaten seg sammen med skuta.
”Vi driver kaptein” ropte Johnsen
”La det skje” -svarte han
kap. 23 s. 131-132«La banquise est franchie! s'écria Johnson, qui s'était jeté à l'avantdu brick.--Dieu soit loué!» répondit Hatteras.En effet, le brick se trouvait au centre d'un bassin de glace;
celle-ci l'entourait de toutes parts, et, bien que la quille plongeâtdans l'eau, il ne pouvait bouger; mais s'il demeurait immobile, lechamp marchait pour lui.«Nous dérivons, capitaine! cria Johnson--Laissons faire,» répondit Hatteras.
Comment, d'ailleurs, eût-il été possible de s'opposer à cetentraînement?
[ov.PJM] kap.27
Hvilken breddegrad var vi på da vi frøs inne for vinteren?
-ved 78º 15´ N og 95º 35´ w – [ved selve kuldepolen]
-”vel”, sa kapteinen med lav stemme, ”hele ismassivet driver!”
– ”vi er to grader lenger nord og to vest”
kap. 27 s. 153
-Par quelle latitude nous trouvions-nous au commencement de
l'hivernage?
--Mais par soixante-dix-huit degrés, quinze minutes de latitude, et
quatre-vingt-quinze degrés, trente-cinq minutes de longitude,
précisément au pôle du froid.
--Eh bien, ajouta Hatteras à voix basse, notre champ de glace dérive!
nous sommes de deux degrés plus au nord et plus à l'ouest, à trois
cents milles au moins de votre dépôt de charbon!
--Et ces infortunés qui ignorent!... s'écria le docteur.
--Silence!» fit Hatteras en portant son doigt à ses lèvres.
--P.J.Moe 2010 www.julesverne.no